Abord psycho dynamique de la souffrance de la femme au travail.

Abstract

Le travail peut sauver, car il est un moyen d’éviter la misère, il peut aussi tuer –car source de souffrance extrême. La dépendance du salaire, pousse à se replier sur soi, dans ces conditions la personne peine à s’élever au dessus des conditions dans lesquelles elle vit. Nous essayerons de traiter la nuisance professionnelle en sortant du schéma traditionnelle persistant dans l’abord de la souffrance au travail. L’on s’intéressera au coté qualitatif avec deux tendances professionnelles différentes dans le système et l’organisation, à savoir les professions dites « féminines » et les professions dites « masculines ». En plus des différences individuelles, nous montrerons ce qui reviens aussi au coté extérieure à l’individu. Nous essayerons, de présenter l’approche psycho dynamique du travail. Pour une clinicienne que nous somme, quand nous nous retrouvons devant un cas en difficulté dans son travail, nous ne pouvons faire abstraction du système en générale, nous ne pouvons incomber ces difficultés aux seules difficultés personnelle du cas. Bien sure en psychologie, d’inspiration psychanalytique, le choix du métier, est aussi à chercher au niveau inconscient : qu’est ce qui fait qu’une personne choisi un métier ou un autre ? Mais un bon clinicien, doit tenir compte de la dynamique du travail, doit aussi se demander sur la résistance de la part des hommes, notamment quand il s’agit d’un métier « masculin» ; nous essayerons d’aborder cette problématique de souffrance au travail du coté féminin, nous essayerons de montrer que quand le milieu professionnel résiste à une fonction de la femme, cela peut créer des difficultés existentielles chez cette dernière, cela même si elle a de bonnes assises identitaires et identificatoires.