Quelle performance de la filière oléicole dans les nouvelles zones de plantation ? Cas de la wilaya de Djelfa

Abstract

Dans le souci de diversifier son économie et de donner une véritable impulsion aux exportations hors hydrocarbures, l’Algérie compte, en partie, sur le développement du secteur agricole qui présente des potentialités et des capacités mais qui reste, toutefois, incapable de produire des richesses en devise pour notre pays. Dans ce cadre, plusieurs programmes ont été développés en faveur de l’agriculture en général et de l’oléiculture en particulier. En effet, l'oléiculture algérienne a connu ces dernières décennies, de profondes mutations qui visent d’une part l’amélioration de la productivité des exploitations oléicoles et d’autre part l’accroissement des superficies de l’olivier afin d’assurer une augmentation qualitative et quantitative de la production nationale en olive et en huile d’olive. Les régions steppiques et du sud, se sont elles aussi impliquées dans ce programme de développement changeant ainsi la cartographie de l’olivier en Algérie avec l’émergence de nouvelles zones et de nouvelles techniques. Ce travail abordera l’exemple de la wilaya de Djelfa, qui au cours de 15 ans a réussi de passer de prés de 200 ha d’olivier à plus de 10000 ha et de contribuer à hauteur de 5% dans l’accroissement de la superficie oléicole nationale. C’est un travail comparatif qui doit faire ressortir l’importance de l’oléiculture dans les nouvelles zones de plantation et qui met en garde les pouvoirs publics quant à la nécessité d’une prise en charge réelle de cette filière notamment en matière d’appui technique et d’encadrement des nouveaux oléiculteurs.