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dc.contributor.authorالسعيد بو منجل-
dc.date.accessioned2013-12-19T15:35:32Z-
dc.date.available2013-12-19T15:35:32Z-
dc.date.issued2013-12-19-
dc.identifier.issnsouhila-
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/123456789/2970-
dc.descriptionالمؤتمر العلمي الدولي حول الأداء المتميز للمنظمات و الحكوماتen_US
dc.description.abstractQu’est-ce que la gouvernance d’entreprise ? Une bonne gouvernance d'entreprise est-elle source de croissance nationale ? L'expérience de l'Europe continentale après la Seconde Guerre mondiale et de certains pays asiatiques des années 1960 à 1990 peut laisser perplexe. En effet, ces pays ont connu des taux de croissance durablement élevés en dépit d'institutions de gouvernance d'entreprise déplorables au regard des standards actuels. Comment de si bonnes performances économiques ont-elles été possibles dans le cadre d'institutions de gouvernance apparemment aussi médiocres ? Est-ce que la croissance est sans rapport avec la gouvernance d'entreprise ? Ou est-ce que les relations entre gouvernance d'entreprise et croissance à long terme ne s'inscrivent pas dans un modèle unique et restent encore mal connues ? Autrement dit, qu'est-ce qu'une « bonne gouvernance » ? En s'appuyant notamment sur l'expérience de la France, l’ouvrage intitulé « Culture de gouvernance et développement. Un autre regard sur la gouvernance d'entreprise »et édité par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 2004 apporte des réponses à ces questions cruciales. C'est toute la culture de gouvernance d'une société qui affecte son développement à long terme. Et c'est l'ensemble de ses institutions de gouvernance dans leur interaction – gouvernance d'entreprise et gouvernance publique – qui compte, plus que les unes ou les autres prises séparément. Notre manière de juger de la qualité des institutions de gouvernance d'un pays doit donc être totalement repensée. Selon certains économistes, notamment Charles Oman, Steven Fries et Willem Buiter,i la gouvernance d’entreprise est longtemps restée ignorée en tant qu’élément important du processus de développement d’un pays. Elle est restée pratiquement invisible jusqu’à ce que les crises financières de 1997-98 en Asie de l’Est, puis en Russie et au Brésil, attirent l’attention des marchés financiers internationaux sur les problèmes apparemment graves de gouvernance d’entreprise liés au « capitalisme de copinage » dans plusieurs de ces pays. En réalité, le mot " governance " apparaît en 1937 dans un article " The nature of the firm " écrit par Ronald COASE, un économiste américainii. Le destin du fameux article est assez singulier dans l’histoire de la pensée économique puisqu’il ne fut pleinement exploité que durant les années 1970.Dans les années 70, certains économistes définiront la gouvernance comme des dispositifs mis en oeuvre par l’entreprise pour mener des coordinations internes en vue de réduire les coûts de transaction que génère le marché. Depuis, le terme s’est élargi à différents secteurs, vecteurs et acteurs de l’activité économique, à tel point qu’il se présente aujourd’hui sous de multiples appellations. Par son caractère hétérogène, le mot "Gouvernance" revêt donc de multiples significations et se prête à de multiples usages. Cependant, de la gouvernance locale à la gouvernance mondiale, en passant par la gouvernance des entreprises, désormais aucun pays ne peut plus en faire l’impasse. Une des caractéristiques les plus importantes de la mondialisation économique est constituée par les initiatives des gouvernements pour accélérer la libéralisation du commerce, l'investissement, et l'adoption de règles connexes dans le cadre de la nouvelle Organisation mondiale du commerce (OMC). Les uns après les autres, les gouvernements des divers pays s'emploient également à éliminer les barrières et à attirer l'investissement étranger. Ils ont pour cela recours à des méthodes telles que la convertibilité de la monnaie, la réforme des règles d'investissement et la révision des régimes fiscaux. Tout cela crée un entrelacs de liens de cause à effet entre le commerce mondial, les tendances des investissements et la libéralisation des règlements.[Boumendjel, 2003] Aujourd’hui, le concept de gouvernance est associé à toutes ces expressions. Si partout on reconnaît à ce concept qu’il est susceptible d’avoir plusieurs significations, il faudrait admettre que, si ceci n’est pas en soi problématique, par contre, les mauvais usages ou les usages contradictoires qu’on pourrait en faire risquent de provoquer le scepticisme parmi nos étudiants chercheurs. Il est donc préférable d’en préciser les contours essentiels, en faisant la nuance entre ce qui se passe chez les pays riches et industrialisés et ce qui se déroule dans les pays du Tiers monde ou des pays en voie de développement en général. C’est l’objet de cette contribution.en_US
dc.language.isofren_US
dc.subjectFiabilitéen_US
dc.subjectsécuritéen_US
dc.titleمساهمة في التفكير عن التحديات الاقتصادية و السياسية للأداء المتميّز : الوصل ما بين الأداء المتميّز الاقتصادي و السياسي و الأداء المتميّز للمؤسسة في البلدان النامية و من بينها الجزائر...en_US
dc.typeArticleen_US
Appears in Collections:8. Faculté des Sciences Economiques, des Sciences Commerciales et des Sciences de Gestion

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