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Title: La steppe algérienne dans le contexte du changements climatiques Cas de Djelfa-Algérie))
Authors: SAHNOUNE Mohamed
GUESMI, BOUBAKEUR
Issue Date: 2016
Abstract: التأخر في تساقط أوراق الأشجار؟!!! تقدم الإزهار في جانفي لبعض النخيل حديثة الغرس ؟!!!؛ ظهور ذبابة المنزل في الشتاء؟!!! اختفاء البرد و الجليد المميزين للجلفة؟!!!. كلها ظواهر أثارت الحاجة إلى تفسير علمي ’ يقوم على تحليل درجات الحرارة المتوسطة , الدنيا و القصوى المسجلة خلال مدة 40 عاما(1975-2014) بالطرق ]معامل التغير(CV), اختبار التوجه , التناسق,و اختبار التجانس[الذين بينوا انه بالرغم من اضطرابات الحرارة المتوسطة خاصة في الشتاء (CV = 27%) قد تم تسجيل ارتفاع حراري شامل مقدر ب 1°C راجع بنسبة كبرى إلى ارتفاع الحرارة الدنيا (1.4°C) أكثر منه إلى القصوى (0.92°C). الصيف كان الأول فيما يخص هذا الارتفاع الحراري ثم الخريف ثم الربيع. على عكس ذلك , انخفاض حراري طفيف كان في ديسمبر و فيفري تخلله ارتفاع حراري في جانفي الذي من شأنه القطع أو الايقاض المبكر للسبات الشتوي و ما ينجم عنه من تلف جراء تعرض الكائنات الحية الفتية من جديد لبرد فيفري. ارتفاع حراري مفاجئ وحديث (حوالي 1°C to 3°C) سجل فيما عدا الشتاء وذلك ما يدل على أن اختفاء البرد و الجليد المميزين لهذه المنطقة راجع جزئيا إلى الجفاف.
The delay of defoliation?!! the advance of blooming in January, of some recently planted palm trees?!!, the appearance of the housefly in winter?!!, and the disappearance of the featuring cold and frost of Djelfa?!! both of this strange phenomena prompted the need of a scientific explanation, based on the analyses of mean, minimum and maximum air temperatures records for a period of 40 years (1975-2014) by the methods [coefficient of variation (CV), trend test, correlation and homogeneity test], which have shown that, although, the fluctuations of the mean temperature, especially in winter (CV = 27%), a global warming of 1°C was recorded, more due to Tmin (1.4°C) than to Tmax (0.92°C). Summer was the most warming season, then autumn and finally spring. However, a slight cooling was in December and February, intermediated by January’s warming which would cause early break of the overwintering and the subsequent damages by exposition of young living beings to the cold of February. Also, an almost recent abrupt increasing (of about 1°C to 3°C) was recorded except for winter, whose frost and cold disappearance would be partially caused by drought.
La région de Djelfa connue, pour long temps, par son froid rigoureux et son gel abondant au cours de l'automne et de l''hiver, vit aujourd'hui des phénomènes climatiques et phénologiques étranges et bizarres comme la disparation totale de ce froid et gel et la conversions de leurs saisons à des saisons tempérées, et aussi le retard de la défoliation des arbres jusqu'au fin d'automne et même parfois jusqu'au milieu d'hiver(janvier) qui devenu, en revanche, une saison de floraison pour certaines plantes. Et la plus étrange y'est la floraison de palmier dattier récemment planté malgré l'inadéquation de la région. Aussi cette région n'a pas été à l'abri de l'érosion de la biodiversité par la disparition de plusieurs espèces végétales et animales autochtones notamment la mouche domestique et l'apparition d'autres espèces. La dépendance de la phénologie au climat, et en particulier au régime saisonnier des températures de l'air, implique que ces phénomènes phénologiques étranges font une nécessité urgente à une explication scientifique de ce changement climatique et ce en analysant les températures de l'air de la région de Djelfa dans cette présente recherche scientifique minutieuse. En effet, cette recherche débute par une petite recherche bibliographique décrivant les impactes de réchauffement climatique en particulier en steppe dont l'exemple type est la région de Djelfa. Ensuite et dans la partie pratique, l'analyse des températures moyennes, minimales et maximales a été faite par les méthodes : Pré-filtrage par le modèle ARIMA, Coefficient de Variation (CV), Test de tendance, test de corrélation, test d'homogénéité. La discussion et l'interprétation scientifique des résultats de cette analyse à conduit aux conclusions suivantes : un réchauffement global de 1°C beaucoup plus attribué au températures minimales (1.4°C) qu'aux températures maximales (0.9°C) et concerne en premier la saison d'été, en suite l'automne pour justifier ainsi la disparition de son froid et son gel ainsi que la défoliation tardive des arbres jusqu'à sa fin et même parfois en milieu d'hiver et qui indique ainsi le retard de l'hivernation toute entière, et en fin la printemps comme la dernière saison réchauffée. En revanche, pour l'hiver qui est la saison d'hibernation et de repos pour les animaux hibernants et les arbres caduques, donc qui consiste en une phase critique dans le cycle vital, cette recherche y' a malheureusement, découvert des fluctuations intenses (CV=27%) de ses températures moyennes, en plus d'un stress thermique létal qui consiste en le refroidissement de mois de décembre et de février interrompu par le réchauffement de janvier qui interrompe l'hibernation et le repos des êtres vivants avant sa fin, et induit ainsi le levé précoce des jeunes pousses et animaux en leur phase primaire fragile et très sensible en ce mois de janvier en milieu d'hiver, pour être ensuite exposés violement exposé au retour de froid très sévère de mois de février dû au baisse de températures y enregistrées, et qui induit leur mort, et justifie ainsi l'extinction de plusieurs espèces autochtones.
Description: sciences agronomiques
URI: http://dspace.univ-ouargla.dz/jspui/handle/123456789/13002
Appears in Collections:Département des Sciences Agronomiques - Doctorat

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