Diagnostic des émissions de GES & des rejets d’azote réactif de l’université Kasdi Merbah Ouargla via la plate-forme de gestion et d'analyse des indicateurs de développement durable ‘UNH-SIMAP’ selon les exigences du GHG protocol.

Abstract

Aujourd'hui, face à la menace des changements climatiques, l'épuisement des ressources naturelles l’effet sur biodiversité, la nature et, ainsi que sur la santé humaine, les acteurs souhaitant faire un diagnostic environnemental et évaluer la pression exercée sur l’environnement par nos différentes activités, ont besoin d'outils pertinents. Les empreintes de carbone et d’azote pourront être l'un de ces outils.

Cette étude vise donc à établir un diagnostic déterminant la part directe et indirecte de l’université de Ouargla en terme d’émissions entropiques des six gazes à effet de serre du protocole de Kyoto et de ses rejets en azote réactif à partir de la création de ses empreintes de carbone et d’azote dans une logique de développement durable. A travers cela, nous essayons de mettre la lumière sur le rôle pilote que l’université pourra jouer en éduquant la communauté et prenant des décisions de gestion pour réduire ses impacts sur l’environnement.

L’approche méthodologique se base sur un inventaire direct des consommations, cadré par un protocole établi par le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) et le World Resources Institutes (WRI) en partenariat avec des entreprises, des ONG et des représentants d’états. Et par l’utilisation de facteurs de conversion spécifiques appelés ‘facteurs d’émissions’.Tout cela était exploité dans une plate forme fondée sur une modélisation environnementale qui transforme les données de cet inventaire en bilan quantitatif et qualitatif de pollution.

Les empreintes de carbone et d’azote comme aboutissement de cette étude ont démontrées que l’université Kasdi Merbah Ouargla a émis et rejetée durant l’année 2017 : 9245,48 Tonnes Eq CO2 et 20,05 Tonne d’azote réactif, soit une moyenne de 0,34 T Eq CO2 et 0,73 Kg d’azote réactif par étudiant.

Nous présentons également les principales limites et contraintes rencontrées durant la création des empreintes de carbone et d’azote et nous proposons à la fin une vision sur une future perspective de durabilité de notre université.

Today, face to the threat of climate change, the depletion of natural resources biodiversity and the effect on nature as well as human health, actors wishing to make an environmental diagnosis and assess the pressure on the environment through our different activities, need relevant tools. Carbon and nitrogen footprints may be one of these tools. This study aims to establish a diagnosis determining the direct and indirect share of the University of Ouargla in terms of entropic emissions of the six greenhouse gases of the Kyoto Protocol and its reactive nitrogen discharges from the creation of its carbon and nitrogen footprints in a logic of sustainable development. Through this, we try to highlight on the pilot role that can play in educating the community and making management decisions to reduce its environmental impact. The methodological approach is based on a direct inventory of consumption, framed by a protocol established by the World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) and the World Resources Institutes (WRI) in partnership with companies, NGO and representatives of states. Through the use of specific conversion factors called 'emission factors’. This was exploited in a platform based on environmental modeling that transforms the data from this inventory into a quantitative and qualitative balance of pollution. Carbon and nitrogen footprints as a result of this study showed that Ouargla university rejected during the 2017: 9245.48 MTE CO2 and 20.05 Tonne of reactive nitrogen, an average of 0.34 MTE CO2 and 0.73 kg of reactive nitrogen per student . We also present the main limitations encountered during the creation of carbon and nitrogen footprints and at the end we propose a vision on a future sustainability perspective for our university.