Loin de la clandestinitédidactique: quel(s) scénario(s)sémiosique(s)pour le littéraire?

Abstract

Emprunts épistémologiques, ambition scientiste, théâtralisation de la langue, pour ne dire que l’essentiel, s’avèrent constituer le propre des scénarios péda-gogiques sur le littéraire à l’université. D’ailleurs, devant la nébuleuse des écrits de fiction entre nationaux et universels, authentiques et semi-didactiques, originaux et adaptés ou confectionnés, les agents institutionnels, «les universitaires» semblent contrecarrer les rituels pédagogiques et s’évertuer à créer leurs propres trajectoires et scénarios en suivant le chemin de la «clandestinité didactique»1ou celui du bricolage, sinon et dans le meil-leur des cas, en frôlant l’éclectisme.Ainsi, dans l’ambition d’échapper à cette clandestinité didactique à l’université, et d’adopter une attitude sémiotisante en quête d’une plénitude esthétique du phénomène littéraire, la présente ré-flexion pose qu’avec Barthes le propre du littéraire est sa profondeur et non sa beauté et son instrumentalité.Toujours est-il, loin de modéliser l’orchestration de son enseignement, le littéraire à l’université devrait être ap-préhendé et dispensé sous le prisme de la sémiotique littéraire