Aperçu sur les principaux bioagresseurs de la pomme de terre etles moyensdelutte

Abstract

L’agriculture d’aujourd’hui doit relever de multiples défis pour assurer une production agricole de qualité et de quantité. Depuis quelques années, de nouveaux impératifs unis notamment au maintien de la biodiversité, à la protection des eaux souterraines et de surface ou à la santé du consommateur doivent être pris en considération. Etant donné la forte pression liée aux ennemis de la pomme de terre (mildiou et teigne principalement), la culture de lapomme de terre est l’une des cultures les plus exigeantes en produits phytosanitaires. L’usage intensif des produits phytosanitaires, a généré des effets secondairespar uneaction toxique plus ou moins aiguëprincipalementsur l'entomofaune utile surtout. Quelquefois, les moyens chimiques isolés s’avèrent inefficaces pour diminuer la multiplication des ennemis phytophages. La bonne gestion du programme de lutte a pour objectif de limiter l’impact sur l’environnement et la santé de l’utilisateur et du consommateur et la limitation du coût de production.D’où, la notion de lutte intégrée qui a pour origine la nécessité de faire accorder à la lutte chimique raisonnée d’autres moyens de lutte. L'intégration de différentes possibilités de lutte est très complexe car ellefait appelà une parfaite connaissance des composantes des agro-écosystèmes des espèces nuisibles et de leurs ennemis. En pratique, la lutte intégrée reste la méthode qui élimine les ravageurs, tout en présentant le moins derisques pour les agriculteurs, les consommateurs et l'environnement.