ETUDE DE LA MINERALISATION DU GISEMENT POLYMETALLIQUE D’AIN MIMOUN, (KHENCHELA, AURES).

Abstract

Le champ minier d’Ain Mimoun est à l’extrémité orientale de l’autochtone aurésien. Il correspond au pli coffré de Khenchela de direction Nord Est Sud Ouest. Les terrains qui affleurent dans le massif sont caractérisés par des dépôts allant du Barrémien au quaternaire, constitués essentiellement par des formations mésozoïques recouvertes en discordance par des conglomérats miocènes. Les corps minéralisés se présentent sous forme de filons avec des textures diverses notamment rubanées, veinulées, bréchiques et massives. La minéralisation se localise préférentiellement entre les grands linéaments orientés NE- SW et E-W, dans un encaissant carbonaté et terrigène. Une phase d’extension postérieure aux grands événements tectonique de la région génère des failles subverticales qui jouent un rôle important dans le contrôle de la distribution de la minéralisation. Elle se caractérise par une association minérale composée principalement de barytine, galène, accompagnée localement par du cuivre gris, chalcopyrite, pyrite et divers produits d’oxydation. L’essentiel de la minéralisation est épigénétique et polyphasée. En outre, la barytine s’observe en ciment des conglomérats miocènes, ce qui suggère que la minéralisation pourrait être tout au moins post miocène. L’étude microthermométrique à démontrée que les fluides minéralisateurs correspondent aux fluides de bassin qui sont salés (Na, Ca), et présente des températures relativement élevées.