Please use this identifier to cite or link to this item: https://dspace.univ-ouargla.dz/jspui/handle/123456789/12751
Full metadata record
DC FieldValueLanguage
dc.contributor.authorATMANI, Sara-
dc.contributor.authorMESSAI Yamina, Yamina-
dc.contributor.authorAISSANI, Radia-
dc.contributor.authorALOUACHE, Souhila-
dc.contributor.authorBAKOUR, Rabah-
dc.date.accessioned2016-11-28T08:52:30Z-
dc.date.available2016-11-28T08:52:30Z-
dc.date.issued2016-11-28-
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-ouargla.dz/jspui/handle/123456789/12751-
dc.description19eme Journees Nationales de Microbiologieen_US
dc.description.abstractKlebsiella pneumoniae est un redoutable pathogène opportuniste responsable de nombreuses infections nosocomiales et communautaires. Son pouvoir pathogène est conditionné par divers facteurs de virulence comme les adhésines, la capsule polysaccharidique, le lipopolysaccharide et les sidérophores. Très peu d’études ont été consacrées à la virulence des souches de K. pneumoniae isolées de l’environnement, notamment les effluents hospitaliers dont l’incidence sur la santé publique devient de plus en plus importante. En effet, ceux-ci sont souvent déversés dans le réseau d'assainissement sans traitement préalable et même après traitement, de nombreux travaux ont montré que les processus de traitement ne permettent pas d'éliminer tous les agents pathogènes et les bactéries résistantes. Ainsi, les milieux aquatiques naturels, qui sont les principaux réceptacles de ces effluents, pourraient jouer un rôle de réservoir de gènes de virulence et de résistance qui peuvent atteindre l’homme par la chaîne alimentaire ou par contact direct, via les eaux récréatives. L’objectif de ce travail a été la recherche et la prévalence de facteurs et marqueurs de virulence chez 21 souches de K. pneumoniae isolées des effluents d’un hôpital (ZMIRLI, Alger) et l’étude de leur pouvoir pathogène in vivo. Au plan génotypique, 27 gènes de virulence ont été ciblés par PCR simplex ou multiplex. Ceux-ci codent pour des adhésines, des sidérophores, des enzymes associées à la synthèse de la capsule et/ou lipopolysaccharides, l’uréase, des protectines ou invasines et des toxines. Au plan phénotypique, la recherche a concerné la présence de la capsule, l’effet bactéricide du sérum, le phénotype d’hypermucoviscosité et la capacité à former un biofilm. Le pouvoir pathogène des souches a été évalué in vivo sur des souris BALB/c infectées par voie intra-péritonéale. Les résultats ont montré que les gènes fimH-1 et mrkD des adhésines des fimbriae de types 1 et 3 ont été présents chez 100% et 95.2% des isolats, respectivement, contrairement au gène cf29a de l’adhèsine afimbriaire Cf29K qui a été absent. L’entérobactine (entB codant la biosynthèse) a été présente chez la quasi-totalité des souches (95.2%), alors que la yersiniabactine (fyuA, irp1, irp2 et ybtS codant la biosynthèse et la capture), l’aérobactine (iutA codant la capture) et le récepteur des salmochélines (iroN) ont été absents. Toutes les souches étaient résistantes à l’effet bactéricide du sérum humain et possédaient une capsule mais aucune n’hébergeait le gène traT susceptible de conférer la résistance au sérum.Les gènes de biosynthèse de la capsule et/ou lipopolysaccharides (wabG et uge) ainsi que de l’uréase (ureA) ont été présents chez toutes nos souches. Le phénotype d’hypermucoviscosité ainsi que les gènes qui lui sont associés(rmpA et magA) ont été absents. Pour les toxines, les gènes codant l’hémolysine α (hlyA), la colibactine (clbB et clbN) et les marqueurs clbA et clbQ de l’îlot pks porteur de la colibactine ont été absents. Toutes les souches ont formé un biofilm. La combinaison des différents facteurs de virulence a montré, comme chez les souches cliniques, la prédominance d’un profil de virulence (19 souches, 90.5%) qui comporte la combinaison adhésines des fimbriae de types 1 et 3, entérobactine, enzymes WabG et Uge, uréase, résistance au sérum, capsule et formation de biofilms. L’évaluation de la virulence in vivo de souches des effluents hospitaliers et d’origine clinique ayant ce profil de virulence a montré des DL50 similaires. Cette étude a montré qu’à l’instar des souches cliniques, celles isolées des effluents hospitaliers semblent être dotées d’un potentiel pathogène.en_US
dc.subjectKlebsiella pneumoniaeen_US
dc.subjectvirulenceen_US
dc.subjectenvironnementen_US
dc.subjecteffluents hospitaliersen_US
dc.titleVIRULENCE POTENTIELLE DE SOUCHES DE Klebsiella pneumoniaeisolées DES EFFLUENTS D’UN HOPITAL A ALGERen_US
dc.typeArticleen_US
Appears in Collections:5. Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Files in This Item:
File Description SizeFormat 
atmani sara mimi.pdf42,34 kBAdobe PDFView/Open


Items in DSpace are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.