ETUDE COMPARATIVE ENTRE L’IRRIGATION LOCALISEE ET LA PRATIQUE DE LA SUBMERSION

Abstract

au minimum et une réduction du coût énergétique de 20% avec l’irrigation localisée par capillaire utilisée dans les Ziban. En outre, pour des plantations de même âge, les exploitations les plus irriguées ne sont pas forcément les plus productifs. Ce qui indique l’intérêt d’adapter la dose et la fréquence d’irrigation en fonction de l’âge. Autrement dit, en fonction des besoins réels de l’arbre, ces besoins en eau peuvent également être déterminés en fonction de la nature du sol. Toutefois, sur la base des profils racinaires observés et du rendement des arbres, l’irrigation par goutte à goutte semble bien adaptée aux conditions du Souf où le sol se résume à un support physique sableux. Quelque soit le mode d’irrigation localisée, une bonne répartition de l’humidité observée au niveau du bulbe racinaire semble en faveur d’une meilleure nutrition minérale et hydrique des arbres. Par comparaison au système traditionnel où les arbres subissent un stress hydrique entre deux irrigations et notamment en saison en période estivale. Par ailleurs, un travail de sensibilisation à l’économie de l’eau au pré des agriculteurs est nécessaire pour leur adhésion massive aux techniques d’irrigation économe, surtout dans ce contexte d’aridité climatique très marquée. Il convient également de délivrer aux agriculteurs des cycles de formation, leurs permettent de tenir un registre de leurs exploitations ce qui constitue déjà des données exploitables pour un suivi sur le longterme ou des fiches à l’image de celles utilisées dans nos enquêtes.