Etude de parasitoïdes des pucerons (Hymenopera : Braconidae : Aphidiinae) du sud algérien cas de Ghardaïa

Abstract

L’état critique et la sensibilité des écosystèmes naturels et les dangers d’une utilisation croissante des pesticides ont favorisé l’adoption d’une stratégie de lutte contre ces ravageur appelé lutte intégrée. Il s’agit de la protection des plantes avec la combinaison d’un ensemble de méthodes de lutte pratique de types, biologiques, culturales, biotechnologiques et physiques. Les insectes parasitoïdes essentiellement constitués de Diptères et d’Hyménoptères sont souvent utilisés comme facteurs de régulation des populations d’insectes phytophages par le développent sur ou dans cette ravageur. Les objectives de cette études sont essentiellement: la mise en point de la diversité des parasitoïdes de la région de Ghardaïa durant l’année 2013-2014 et reconnaitre les différentes relations tritrophiques parasitoïde-puceronplante des différentes espèces d’hyménoptères parasitoïdes des pucerons rencontrés dans la région d’étude. L’élevage des momies dans le laboratoire a permis de récupérer 231 Individus de parasitoïdes, la majorité des espèces obtenues sont des parasitoïdes primaires « Aphidius funebris, Lysiphlebus testaciepe, Lysiphlebus fabarum, Diaeretiella rapae ». L’espèce Coruna clavata est un parasitoïde secondaire. Le genre Lysiphlebus est le plus dominant. Il compte 2 espèces L. testaciepes et L. fabarum. Plusieurs plantes ont servi de support pour les pucerons, ces espèces végétales appartenant à 08 familles botaniques. 06 espèces sont des plantes cultivées, et les restes sont des plantes adventices ou spontanées. Les associations tri-trophiques « hyménoptères parasitoïde -pucerons –plantes » formé au niveau des zones prospectées sont 08 en total.