Etude du portage digestif des bactéries multi résistantes chez le dromadaire

Abstract

The phenomenon of resistance is a real problem and a growing concern for public health as well as for animal health; And with this in mind our study was carried out to evaluate the digestive portation of multi-drug resistant bacteria in the dromedary. Strains collected from fecal matter taken from 80 camels are isolated in selective media supplemented with antibiotics; From these 80 samples; The following species have been identified: - 68 strains of Staphylococcus aureus resistant to methicillin (MRSA) with a rate of 58.12%. - 43 strains of Enterobacteria with a rate of 36.75% marked by a slight predominance of E. coli with a rate of 39.62%. - 6 strains of Enterococcus sp. with a rate of 5.13%. Susceptibility tests to different classes of antibiotics showed that the majority of the isolated Gram-positive and Gram-negative strains were multi-drug resistant and the DD-Test performed on the Enterobacteria strains left 7souches ESBL among the 17souches resistant to CAZ and/or CTX. In recent years, a large surge in the resistance of bacteria to antibiotics is observed and to reduce the effect of this phenomenon in animal health, it is important not to aim only at a quantitative reduction of the consumption of ATB, but also to improve qualitatively their use. Le phénomène de l’antibiorésistance constitue un véritable problème etune préoccupation croissante pour la santé publique comme pour la santé animale ; et dans cette optique notre étude a été réalisée pour évaluer le portage digestif des bactéries multi résistantes chez le dromadaire. Les souches collectées à partir de la matière fécale prélevées de 80 dromadaires, sont isolées dans des milieux sélectifs additionnés avec des antibiotiques ; à partir ces 80 prélèvements ; les espèces suivantes ont été identifiées : - 68 souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM)avec un taux de 58,12%. - 43 souches d’entérobactéries avec un taux de 36,75% marquées par une légère prédominance d’E.coliavec un taux de 39,62%. - 6 souches d’Enterococcusspavec un taux de 5,13%. Les tests de sensibilité aux différentes classes d’antibiotiques, ont montré que la majorité des souches Gram positif et Gram négatif isolées sont multi-résistants et le DD-test effectué sur les souches d’entérobactéries a laissé apparaitre 7souches BLSE parmi les 17souches résistantes à la CAZ et/ou CTX. Ces dernières années, une grande augmentation fulgurante de la résistance des bactéries aux antibiotiques est observée et pour diminuer l’effet de ce phénomène en santé animale, il est important de ne pas viser uniquement une réduction quantitative de la consommation d’ATB, mais aussi d’améliorer qualitativement leur utilisation.

Le phénomène de l’antibiorésistance constitue un véritable problème etune préoccupation croissante pour la santé publique comme pour la santé animale ; et dans cette optique notre étude a été réalisée pour évaluer le portage digestif des bactéries multi résistantes chez le dromadaire. Les souches collectées à partir de la matière fécale prélevées de 80 dromadaires, sont isolées dans des milieux sélectifs additionnés avec des antibiotiques ; à partir ces 80 prélèvements ; les espèces suivantes ont été identifiées : - 68 souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM)avec un taux de 58,12%. - 43 souches d’entérobactéries avec un taux de 36,75% marquées par une légère prédominance d’E.coliavec un taux de 39,62%. - 6 souches d’Enterococcusspavec un taux de 5,13%. Les tests de sensibilité aux différentes classes d’antibiotiques, ont montré que la majorité des souches Gram positif et Gram négatif isolées sont multi-résistants et le DD-test effectué sur les souches d’entérobactéries a laissé apparaitre 7souches BLSE parmi les 17souches résistantes à la CAZ et/ou CTX. Ces dernières années, une grande augmentation fulgurante de la résistance des bactéries aux antibiotiques est observée et pour diminuer l’effet de ce phénomène en santé animale, il est important de ne pas viser uniquement une réduction quantitative de la consommation d’ATB, mais aussi d’améliorer qualitativement leur utilisation.