Interaction entre sol, flore, arthropodofaunes dans l’exploitation agricole de l’ITAS

Abstract

D’après JEAN- MECHEL et al., (2010), les animaux sont des acteurs essentiels de tous les sols du monde: macro arthropodes des litières tempérées, termites des sols tropicaux, ou microarthropodes des sols tourbeux. En effet, chaque groupe intervient dans les transferts de matière et d'énergie du sol. Egalement, la faune a un rôle plus ou moins important dans la genèse et la dynamique des sols, en favorisant l'activité biologique globale du sol (BACHELIER, 1978). Le même auteur ajoute que la faune du sol favorise indirectement la structure, mais nombre de ses représentants peuvent aussi avoir une action plus directe sur cette structure, soit, en amalgamant intimement les débris végétaux en décomposition à la partie minérale du sol, soit, comme les autres animaux, en facilitant au cours des chaînes alimentaires la pénétration en profondeur des matières organiques. La porosité, la structure, le pouvoir de rétention d'eau et même la nature et la saturation du complexe absorbant d'un sol peuvent être complètement modifiés par la vie animale. Un bon équilibre air-eau n'existe dans les sols que grâce à une activité biologique capable d'en maintenir efficacement les qualités physiques. Cependant les arthropodes interviennent également dans la création et la conservation de la structure du sol. L’étude de l’interaction sol-plante-arthropode du Sahara algérien notamment à Ouargla a fait l'objet de quelques rares études. En effet, quelques travaux ont été effectués par IDDER (1996), BENAMEUR-SAGGOU (2009) et MOUSSA KADOUR et HAIDA (2015). C’est pour palier à ce manque qu’on a choisi de réaliser cette présente contribution. En effet, trois biotopes ont été choisis, il s’agit d’un biotope qui se trouve en milieu de la palmeraie dominé par Phoenix dactylifera, un biotope qui se trouve à la limite de la palmeraie (brise-vent) représenté par Eucalyptus sp. et un troisième biotope qui se trouve dans périmètre délaissé représenté par Tamarix gallica. Pour récolter les arthropodes, trois méthodes de capture ont été désigné (pots Barber, filet fauchoire et parapluie japonais). Le choix de cette présente étude a été retenu dans le but de dénombrer un maximum d'espèces d’arthropodes et de déterminer la richesse qualitative et quantitative des peuplements arthropodes d'une part, d'autre part nous avons essayé d’établir des interactions qui peuvent exister entre les individus d'invertébré et les facteurs édapho-floristiques dans trois différents biotopes dans l’exploitation agricole de l’université KASDI Merbah de Ouargla (ex. I.T.A.S.). Le premier chapitre de ce travail, porte sur la présentation de la région d'étude avec sa situation géographique, son milieu édaphique, son climat, ainsi que sur les données bibliographique sur la richesse faunistique et floristique. Il est suivi par la méthodologie et le choix des trois biotopes, matériel biologique, méthodes d'échantillonnages sur terrain, méthodes utilisés au laboratoire, puis l'exploitation des résultats par les indices écologiques. Le troisième chapitre, présente les résultats obtenus au cours de la période d'étude. Dans le quatrième chapitre les discussions des résultats qui sont exploités par plusieurs méthodes telles que la qualité de l'échantillonnage, les indices écologiques de composition comme la richesse totale et moyenne, l’abondance relative et la fréquence d’occurrence. Ainsi que les indices écologiques de structure qui se base sur l'indice de diversité de Shannon-Weaver et l'indice d'équitabilité. Egalement on a utilisé quelques analyses statistiques comme l’AFC et la variance. Enfin une conclusion suivie par des perspectives clôture ce travail.