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Title: سیاسة المیزانیة في الجزائر خلال الفترة ) 2010 - 2001 دراسة تحليلية لأهم آثارها الاقتصادية الكلية(
Authors: أحمد لعمى
مسعي, محمد
Keywords: سياسة ميزانية
نموذج كينز
سياسة إنعاش اقتصادي
نفقات عمومية
استثمارات عمومية
politique budgétaire
modèle keynésien
politique de relance économique
dépenses publiques
investissements publics
Issue Date: 2014
Abstract: على الرغم من كثرة الانتقادات الموجهة لها، لاسيما بعد ملاحظة الانحسار الشديد لآثارها الإيجابية منذ بداية سنوات 1970 (مقارنة بالثلاثين سنة الأولى التي أعقبت الحرب العالمية الأخيرة)، وعجزها الواضح عن التصدي للأزمات وحالات الركود الدورية التي أصبحت تواجهها معظم الاقتصادات المعاصرة، لا تزال سياسة الميزانية الكينزية تحظى بمكانة هامة بين وسائل السياسة الاقتصادية الأخرى، خاصة في البلدان التي تنزع الدولة فيها إلى التدخل في الاقتصاد، مثل الجزائر التي شرعت، ابتداء من سنة 2001 ، في انتهاج سياسة ميزانياتية توسعية (وفقا للنموذج الكينزي) إنعاش الاقتصاد الوطني عبر تحفيز الطلب الداخلي الإجمالي بواسطة الزيادة الهامة في الإنفاق العمومي. وتم تطبيق هذه السياسة في شكل برامج استثمارات عمومية (في مجال البنى التحتية خاصة) سنة 2014 . وإضافة إلى التأثير على الظرف الاقتصادي (إخراج الاقتصاد من الركود الذي لازمه منذ منتصف سنوات 1980 )، أنيطت بسياسة الإنعاش في الجزائر أهداف اقتصادية كلية طموحة جدا (حسب الإعلان عنها رسميا من طرف السلطات العمومية) تمثلت خصوصا في توفير شروط نمو قوي ودائم (دعمه وتوطيده)، وتحقيق التشغيل الكامل ، وتنويع الاقتصاد (تنشيط القطاع الإنتاجي وتطوير الصادرات خارج المحروقات). إذا ، عبر مقاربة تحليلية أمبريقية، إلى البحث في مدى الملاءمة اليوم لتطبيق سياسة ميزانياتية توسعية في اقتصاد منفتح كثيرا على الخارج (لاسيما من حيث الاستيراد)، وأحادي التصدير فضلا عن ذلك، مثل الاقتصاد من خلال تتبع آثارها الفعلية على النمو والتشغيل وتنويع الاقتصاد خلال الفترة من 2001 إلى 2010 التي تشمل خاصة تنفيذ برنامج دعم الإنعاش الاقتصادي .(2009 - 2004 - 2001 ) والبرنامج التكميلي لدعم النمو ( 2005
Malgré les critiques abondantes dont elle a fait l’objet, notamment après le constat d’un important reflux de ses effets positifs à partir du début des années 1970 (par rapport aux trente premières années précédant la seconde guerre mondiale) et son incapacité avérée à faire face aux crises et autres marasmes récurrents auxquels sont exposées la plupart des économies modernes, la politique budgétaire keynésienne trouve encore une place importante parmi les autres instruments de la politique économique, particulièrement dans les pays caractérisés par l’interventionnisme économique de l’Etat, comme l’Algérie qui mène, depuis l’année 2001, une politique budgétaire expansionniste (selon le modèle keynésien) visant à relancer l’économie nationale par la stimulation de la demande intérieure globale au moyen d’un accroissement important des dépenses publiques. Cette politique est mise en œuvre à travers des programmes d’investissements publics (dans le domaine des infrastructures, notamment) dont l’exécution s’étale jusqu’à la fin de l’année 2014. Outre l’action sur la conjoncture économique (mettre fin à la récession qui caractérisait l’économie depuis le milieux des années 1980), des objectifs macroéconomiques plus ambitieux sont assignés à la politique de relance en Algérie (d’après les déclarations officielles des pouvoirs publics) dont, surtout, la mise en place des conditions d’une croissance forte et durable (son soutien et sa consolidation), la réalisation du plein emploi et la diversification économique (dynamisation du secteur productif et développement des exportations hors hydrocarbures). Cette étude se propose donc, à travers une approche d’analyse empirique, d’examiner s’il est encore opportun, aujourd’hui, d’appliquer une politique budgétaire expansionniste dans une économie aussi extravertie (par rapport aux importations, surtout) et mono-exportatrice de surcroît, comme l’économie algérienne, et d’étudier son degré d’efficacité quant à la réalisation des objectifs qui lui sont assignés, et ce, en cherchant à appréhender ses effets réels sur la croissance, l’emploi et la diversification de l’économie durant la période de 2001 à 2010 qui couvre, notamment, l’exécution du programme de soutien à la relance économique – PSRE (2001 – 2004) et le programme complémentaire de soutien de la croissance – PCSE (2005 – 2009). L’étude conclut qu’en raison des dysfonctionnements dont souffre actuellement l’économie nationale (dus essentiellement au retard important et non justifié dans la mise en œuvre de réformes structurelles profondes et audacieuses), l’importante relance de la demande interne globale n’a pas permis de stimuler les capacités productives nationales oisives (et profite donc, en premier lieu, aux entreprises étrangères, exportatrices de biens et services ou réalisatrices des grands projets programmés). Il a été constaté, en effet, que les externalités positives que les importants investissements publics en matière d’infrastructures devraient générer n’étaient pas reflétées par la croissance (demeurant extensive et fragile) et, de là, par l’emploi (caractérisé par les emplois temporaires et précaires) ; et que les différentes mesures de soutien décidées au profit du secteur privé (dont les incidences financières sont supportées par le budget de l’Etat) n’avaient pas permis de le dynamiser et de l’inciter à investir massivement (dans les secteurs productifs, surtout, comme l’industrie et l’agriculture), à créer de la richesse et à amorcer, par conséquent, le processus d’affranchissement de l’économie nationale de sa dépendance excessive vis-à-vis des hydrocarbures et de l’extérieur.
Description: العلوم الاقتصادية
URI: http://dspace.univ-ouargla.dz/jspui/handle/123456789/15723
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