Biodiversité et aptitude des champignons mycorhiziens arbusculaires isolés des palmeraies de Ouargla à mycorhizer le blé et l’orge.

Abstract

La présente étude a pour but d'évaluer le potentiel de chaque inoculum mycorhizes (morphotype) isolés des rhizosphères des palmeraies de la région de Ouargla sur le rendements de deux céréales, le blé et l'orge, en tenant compte de leur diversité naturelle et leur impact sur la croissance et le développement de ces deux céréales en fonction des différents morphotypes inoculé . La recherche de la biodiversité des champignons mycorhiziens à arbuscules préalablement effectuée dans deux palmeraies de Ouargla a révélé l’isolement de cinq morphotypes selon les caractères morphologiques tels que la couleur, la forme, la taille et l’hyphe d’attachement. Le nombre des spores isolées de chaque morphotype est généralement plus élevé dans la palmeraie d’El-ksar (Baba Aissa). Le morphotype prédominant dont l'abondance est estimée à 60%, de forme globuleuse à sub-globuleuse, de couleur noire et jaune marron avec un hyphe d’attachement et de taille comprise entre 63 et 200 μm, ressemble au genre Glomus. Par ailleurs, les mesures biométriques (la longueur des plantes, le nombre de feuilles, la longueur des entre nœuds, le poids frais et le poids sec) des plantes d’orge et de blé ont révélé des effets bénéfiques des champignons mycorhiziens indigènes sur la croissance des plantes donc l'inoculation des plantes de blé et d'orge par les champignons mycorhiziens à arbuscules, a permis une augmentation du taux de colonisation mycorhizienne, qui se traduit par une amélioration de la croissance des plantes et par conséquent, un bon rendement. L’observation microscopique des fragments de racines d'orge et de blé a permis de mettre en évidence une forte réceptivité de ces dernières aux spores de CMA isolées et par conséquent l’établissement d’une association entre ces racines et les spores de CMA, confirmant ainsi que le taux d'infection endomycorhizogénes du système racinaire peut influencer favorablement le développement et la croissance des plants. Cette aptitude à la mycorhization est rendue plus facile par l'inoculation des graines dès la mise à germination (in vitro) pour réduire le taux d'échec de la mycorhization et garantir le bon contact de l'inoculum avec la radicelle. L’utilisation d’un substrat stérile avec l’apportées des spores de CMA en contact direct des radicelles d’orge et de blé facilite et accélère la production des propagules à la fin de l’expérience. Conclusion 44 A la lumière des résultats obtenus il apparait intéressé de réaliser un inventaire des plantes mycorhizées et d’identifier les champignons mycorhiziens afin de les impliquer dans divers domaines à savoir l’agriculture