Investigation Phytochimique de l’Acacia arabica Aux propriétés antioxydantes et inhibitrices

Abstract

Dans cette étude portée sur les cosses et grains de l’Acacia arabica, les teneurs en phénols totaux et en flavonoïdes des extraits hydroacétoniques et hydrométhanoliques sont déterminées par la méthode de Folin-Ciocalteu, et leur activité antioxydante a été évaluée à travers des tests chimiques tels que les tests FRAP, PM et le test DPPH. Pour les méthodes électrochimiques on a utilisé la voltamétrie cyclique pour étudier l’activité antioxydante de nos extraits vis-à-vis l’O2 •- dans une solution de DMF, TBA PF6, et on a investigué leur activité inhibitrice de la corrosion de l’acier XC52 dans un milieu d’acide chlorhydrique par les méthodes de polarisation potentiodynamique et l’impédance électrochimique (EIS). Les résultats obtenus montrent que les extraits des cosses de l’Acacia arabica sont plus riches en phénols totaux que ceux des graines, avec des valeurs de 275.75mg/g et 259.28mg/g pour les extraits hydroacétoniques et hydrométhanoliques respectivement. Parmi les extraits connus pour leurs activités réductrices élevées par les tests de FRAP et PM, les extraits des cosses ont montré une activité plus importante par rapport à celle de l’acide gallique. La même chose pour le test de DPPH, la dépendance de l’activité antioxydante avec les teneurs en phénols totaux, est peut être due à la présence de molécules d’importantes masses moléculaires et qui sont responsables de ces effets. Les résultats de la voltamétrie cyclique montrent une bonne activité antioxydante pour l’extrait hydrométhanolique des cosses plus importante à celle de l’acide ascorbique. Finalement, les résultats obtenus par les méthodes de polarisation potentiodynamique et l’impédance électrochimique (EIS), indiquent que les extraits des cosses peuvent servir comme des inhibiteurs actifs contre la corrosion de l’acier XC52 dans un milieu d’acide chlorhydriqu