Problèmes d’hybridation et dégâts dùs aux moineaux sur différentes variétés de dattes dans la région de Djamâa

Abstract

L’étude des moineaux hybrides Passer domesticus x P. hispaniolensis s’est déroulée dans deux palmeraies de Djamâa. Parmi les 25 espèces aviennes inventoriées, les moineaux hybrides sont les plus abondants dans les deux palmeraies que ce soit celle de Ben Amara (15,7 %) et de Chraiet (17,8 %). La méthode des plan quadrillés indique que la densité totale est de 57,5 couples / 10 hectares notée à Ben Amara et 51 couples / 10 ha signalée à Chraiet. La densité spécifique la plus élevée concerne Passer domesticus ´ P. hispaniolensis avec 10,5 c. / 10 ha notée à Ben Amara et avec 11,5 c. / 10 ha enregistrée à Chraiet. Le peuplement avien dans les palmeraies étudiées présente une diversité H’ élevée (3,85 bits) noté à Ben Amara et (3,81 bits). Par ailleurs, il faut signaler que seul le moineau hybride est omniprésents (100 %) dans les deux palmeraies en même temps. Les résultats obtenus à partir de l’examen des teintes de plumages de 25 adultes mâles du Moineau hybride montrent l’existence de 16 types d’hybrides dont 2 proches de Passer domesticus, 9 types voisines de Passer hispaniolensis et 5 types d’hybrides intermédiaires. Le taux des dattes perdues pour les 5 palmiers de la variété Ghars varie entre 8,5 et 26,0 % (m = 9,2 + 7,66 %). La variation des dattes endommagées pour les 5 autres palmiers de la variété Deglet-Nour est de 2,6 à 14,2 % (m = 8,4 + 5,16 %). De même le taux des dattes manquantes est compris entre 2,8 % à 6,7 % (m = 3,9 + 1,71 %) pour les 5 palmiers de la variété Degala Beïda. La perte globale pour les trois cultivars s’élève à 3,1 qtx / ha pour Ghars, 3,4 qtx / ha pour Deglet-Nour, et 0,7 qtx / ha pour la variété Degla Beïda. L’analyse de la variance nous indique l’existence d’une différence significative entre les dattes détériorées sur les régimes que ce soit blessées ou intactes tombées au sol entre les cultivars de la même zone d’étude.