Pour une analyse énonciative et grammaticale de la phase initiale du conte populaire algérien «Le grain magique» de Taos AMROUCHE: De la textualité à la généricité

Abstract

Un conte étant l’œuvre d’une chaîne ininterrompue de conteurs à travers le temps, c’est une surprenante richesse de la littérature orale qui a conservé sa forte originalité. Si un conte, grâce à sa forme arrêtée, peut êtretransmis par n’importe qui, c’est la structure, la composition, la fiction quiest en jeu. Nombreux sont les spécialistes qui se sont penchés sur cette richesset ont en remplit des volumes mais leurs ouvrages n’ont cependant pas prisen partie la composition de la phase initiale (début de conte) comme marque d’appartenance au genre du conte ; ce qui m’a donné l’ambition d’étudier ces phases à travers leurs structures ; j’ai affaire à des approches énonciatives et grammaticales qui me doteront d’outils nécessaires de l’analyse de leur composition. Or ce qui attire mon attention, et suscite mon intérêt c’est le recueil du conte populaire algérien « Le Grain Magique » de Taos Amrouche puisqu’il me paraît comme étant une œuvrequi répond à un travail de recherche. Je suis parvenue à déduire que la phase initiale du conte populaire esun produit de travail sur la forme qui à travers sa textualité offre au lecteur l’indispensable à l’identification de son appartenance générique, c’est en effet grâce à la nature des mots et la relation entre eux que ces phases disposent d’une structure canonique et programme sa lecture.