Comparaison entre la quantité d’eau infiltrée dans le sol en irrigant au goutte à goutte (bouteille) et par aspersion dans les régions arides (cas de Ouargla et Illizi)

Abstract

Plusieurs facteurs physiques, humains et économiques entrent en jeu dans le choix d’un système d’irrigation développement des régions arides et semi-arides. Comme il est impossible de définir ou pondérer quantitativement tous les facteurs pertinents dans chaque cas, le choix du système se fonde souvent sur des préférences subjectives plutôt que sur une analyse explicite. Au cours de cette dernière décennie, l’irrigation irraisonnée dans la région de Ouargla a connu une certaine évolution basée surtout sur le gaspillage d’eau et qui peut avoir des risques sur l’environnement tant hors du site que sur le site. Dans toute la région l’environnement est endommagé par l’eau excédentaire car les nappes qui tendent à être élevées forment à la surface des marécages qui polluent la nature. L’objectif de notre travail est une comparaison entre l’irrigation par aspersion et au goutte à goutte à l’aide des bouteilles. En irrigant à l’aide de la bouteille et en donnant un volume de 4 litres avec un débit d’un (1) litre par heure, la dose d’arrosage reçue varie entre 6 et 7 mm sans pertes par infiltration. Et pour le cas de l’irrigation par aspersion la dose reçue peut ne pas dépasser les 2,5mm. E dans certains cas on a une quantité d’eau perdue par infiltration. Ceci montre que l’irrigation à l’aide de la bouteille est beaucoup plus efficace que celle par aspersion. Car d’une part une grande quantité d’eau est absorbée par la plante et d’autre part, il n’y a pas de pertes par infiltration. Les résultats obtenus sont très significatifs car d’une part nous réutilisons des produits locaux et d’autre part comme les bouteilles sont enfouies nous évitons les pertes d’eau par évaporation surtout en périodes sèches, et la salinisation

Several physical, human and economic factors come into play in the choice of an irrigation system for developing arid and semi-arid regions. Since it is impossible to define or weight quantitatively all the relevant factors in each case, the choice of the system is often based on subjective preferences rather than explicit analysis. Over the past decade, irrational irrigation in the Ouargla region has evolved to a certain extent based largely on water wastage and which may pose risks to the environment both off-site and at the site. In the whole region, the environment is damaged by excess water because the water tables that tend to be high form swamps that pollute nature on the surface. The purpose of our work is a comparison between sprinkler irrigation and drip irrigation using bottles. By irrigating with the aid of the bottle and giving a volume of 4 liters with a flow rate of one (1) liter per hour, the watering dose received varies between 6 and 7 mm without infiltration losses. And for the case of sprinkler irrigation the dose received may not exceed 2.5mm. E in some cases we have a quantity of water lost by infiltration. This shows that irrigation using the bottle is much more efficient than sprinkling. Because on the one hand a large amount of water is absorbed by the plant and on the other hand, there is no loss by infiltration. The results obtained are very significant because on the one hand we reuse local products and on the other hand as the bottles are buried we avoid water losses by evaporation especially in dry periods, and salinization.