Etude dés l’Architecture de La Croute Terrestre dans Le Sahara Orientale

Abstract

Dans cet article, nous limitons les propriétés du manteau supérieur à interpréter l’origine du flux de chaleur géothermique dans la région triassique de la plateforme saharienne. Les valeurs du débit de chaleur ont été mesurées à partir des puits de pétrole et calculées à partir des données magnétiques. Les densités du manteau lithosphérique ont été estimées sur place et à la pression-température standard (P-T). Toutefois, l’épaisseur de la couche a été estimée à partir d’une analyse couplée de l’information sur les anomalies altimétriques et géoïdes. La limite lithosphère-asthénosphère (LAB) et la discontinuité de Moho sont des éléments essentiels pour comprendre la distribution des ressources géothermiques crustales et le processus géodynamique sous les structures géologiques. Par conséquent, des modèles thermiques ont été générés en tenant compte des limites crustales, cristallines et lithosphériques-asthénsphériques. L’analyse de la gravité, des géoïdes et des ensembles de données topographiques montre que la profondeur de Moho est plus profonde vers les limites sud-est, sous les bassins de Ghadames et de Berkine et moins profonde dans le bassin dorsal de M’zab et le bassin de Hassi R’mel. Les estimations de température de Moho se situaient entre 415 et 498 °C, ce qui indique une croûte cratonique stable au froid. Les résultats de l’épaisseur lithosphérique ont été entre 177 et 222 km avec une profondeur maximale dans les limites nord-ouest de la plate-forme saharienne. Les variations de densité lithosphérique étaient négligeables, car les valeurs observées variaient entre 3,27 et 3,28 g/cm3, caractéristique du craton protérozoïque d’Afrique du Nord. De plus, la réponse en gravité résiduelle du manteau supérieur a été calculée en éliminant les effets gravitationnels dus à la croûte et au LAB de l’anomalie de gravité en plein air, en utilisant la formule d’approximation de Bouguer. Les valeurs d’anomalie de gravité résiduelle vont de -289 à -215 mgal. Généralement, , on peut en déduire que le flux de chaleur dans la zone d’étude est limité aux activités thermodynamiques localisées dans les limites de la région du manteau supérieur de la croûte plutôt qu’aux activités du manteau supérieur et inférieur. Par conséquent, cette étude fournit une interprétation novatrice de l’origine des réservoirs hydrothermaux albiens dans la plateforme saharienne